Days 5 et 6 !

J’ai décidé de regrouper ces deux jours, car je n’avais pas vraiment pas le courage d’écrire un article vendredi soir. Cela m’arrivera de temps en temps je pense.

Day 5 :

Mon rythme

Je commence à ressentir la fatigue après ses quatre micros nuits. J’ai l’impression de travailler dans le vent à certains moments de la journée. J’ai loupé la sieste du midi car je devais corriger des personnes après le repas. Je pense l’avoir ressenti tout au long de la journée et je prévois de me coucher plus tôt ce soir afin de faire une meilleure nuit.

L’examen machine

Nous étions près de 800 à passer en même temps cet examen de 18h à 22h. Cependant, en accord avec la philosophie de 42 aucune instruction au préalable n’avait été donnée.

Près d’un cinquième des étudiants n’ont pas réussi à se connecter à l’examen et ont dû quitter les salles au bout de 10 minutes avec la note de 0. Il fallait avant de commencer effectuer une manipulation pour demander les droits d’écriture sur le réseau. Si ce n’était pas fait au bout de 10 minutes, l’examen n’était plus accessible.

Nous avions seulement le terminal Shell à notre disposition pour tout faire : lire les consignes, écrire les programmes et déposer les programmes. Je suis content car j’ai réussi à valider l’examen à 55% (je fais partie du faible pourcentage de personnes qui a validé l’examen !).

Day 6 :

Aujourd’hui je vais devoir partir de 42. J’ai une compétition sportive (badminton). C’est l’occasion pour moi de mesurer l’impact de la fatigue sur les performances physiques.

Malgré une nuit de 6h, qui au réveil avait l’air pour moi d’une grasse matinée, cette compétition fut une catastrophe. Je me sentais pourtant bien avant de commencer à jouer. Mais dès que j’ai commencé à activer mon corps, j’ai directement été très fatigué. Je n’arrivais pas à me déplacer et je voyais flou à certains moments.

Résultat : j’ai joué un premier match que j’ai perdu très largement et j’ai abandonné le deuxième. C’est dans ces moments qu’on se rend compte que l’hygiène de vie est très importante dans la vie d’un sportif.

Ce soir je vais dormir chez mes parents. Ce sera l’occasion de dormir dans le noir et le calme et puis je vais pouvoir faire un ravitaillement de nourriture !

Le week-end à 42 :

La piscine de 42 ne s’arrête jamais. Durant les week-ends nous avons un rush (projet de groupe) à réaliser. A trois personnes (groupe décidé au hasard), nous devions écrire un programme répondant à un énoncé. Ensuite nous aurons une soutenance orale où tous les membres du groupe seront sollicités. La note est collective et correspondra à la moins bonne réponse (de l’un de nous trois) qui aura été donnée. Afin de pouvoir me rendre à la compétition, j’ai travaillé avec l’un de mes coéquipiers tout le matin pour finir de coder le programme.

Il y a aussi un projet personnel à faire, malheureusement j’ai loupé l’inscription au projet et je ne pourrai pas le faire.

Les profils à 42

J’ai remarqué qu’il y avait une très grande diversité de profils sur cette piscine. C’est d’ailleurs une des richesses de cette école.

Premièrement il y a pas mal d’étrangers venant de tous les continents (Chine, Etats-Unis, Inde, Pays-Bas, Russie et j’en oublie).

Ensuite au niveau de l’âge les profils vont de 18 à 30 ans. Certaines personnes ont déjà des carrières professionnelles devant elles (J’ai rencontré une personne qui travaillait à l’étranger en RH). A contrario d’autres personnes sont encore au lycée.

Dans cette piscine il y a beaucoup de « redoublants » (personnes ayant déjà fait une piscine avant). Je pense qu’il y en a environ 1/5. Ces personnes avancent très vite car elles connaissent déjà le programme de la piscine, et les exercices à faire.

Pierre.